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LION SAYS
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Other Side Effects – SORTIE 18 OCT 2019 – Extraits chroniques

« [Lion Says] cultive toujours la douceur » ; « une formule plus musclée » ; « instrumentations et influences variées »
ROCK & FOLK (NOV 2019)

« des arrangements délicats, faits de cordes virevoltantes et de chœurs aériens » ; « Des chansons ambitieuses et maîtrisées, aux références multiples »
LE PROGRES (DEC 2019)

« une belle découverte »
LA VOIX DU NORD (NOV 2019)

« une neo folk de toute beauté » ; « Tout ce qu’on aime »
ROCK MADE IN FRANCE (sept 2019)
« un incontournable de la rentrée 2019 » ; « un nouveau bijou de pop folk entêtante » ; « des qualités addictives » ; « dans la veine d’un Zita Swoon ou d’un dEus »
LA MAGIC BOX (SEPT 2019)
« un album de toute beauté » ; « on traverse des chefs d’œuvre avec un plaisir non feint » ; « des arrangements d’une rare intelligence »
ZIKAZIK (SEPT 2019)
« plus qu’inspiré » ; « des hymnes entêtants » ; « quinze morceaux riches en émotion »
LES OREILLES CURIEUSES (DEC 2019)
« Lionel Giardina va chercher au plus profond de lui une musique variée, habitée, très mélodique jouant avec les atmosphères. »
FROGGY’S DELIGHT (DEC 2019)
« un vrai melting pot de sonorités lyriques »
NOUVELLE VAGUE (OCT 2019)
« Une néo folk épurée » ; « Un savant mélange d’inspirations » ; « des mélodies vibrantes »
L’IMPRIMERIE NOCTURNE (OCT 2019)
« Un album sincère et diablement addictif »
IDEM magazine culturel (NOV 2019)
« Comme tout œuvre sincère, Other side effects finit par susciter l’adhésion »
MUZZART (NOV 2019)
« orchestration et digressions riches » ; « tout cela est diantrement bien foutu »
CENTRE PRESSE AVEYRON (NOV 2019)
« un bien bel album, aux thèmes musicaux variés (…) pas banal dans le paysage musical français »
LE DEBLOCNOT (NOV 2019)

RADIO (2019-20)

+ ENTREE dans la FERALISTE (nov 2019), classement national des 100 disques les plus diffusés en FM FERAROCK + Playlisté sur Apple Music dans « Rock Actu » (oct 2019) + ITW sur Sol FM, Radio B et playlists FM

>>> Revue de presse 2019-2020 <<<

2017-16 [New Folk]

« climat intimiste et esthétisme délicat » ; « …rêverie évanescente dont l’intensité instrumentale monte en puissance du dépouillement à la luxuriance. »
ROCK & FOLK (rubrique QUALITE FRANCE – janv 2017)

« …entre la vivacité d’un Neil Young, la lumière d’un chœur gospel sur des violons cajuns ou encore des accents blues… » ; « Un disque monde sans frontière à écouter et réécouter régulièrement pour en découvrir toutes les subtilités. »
ABUS DANGEREUX (fev 2017)
« Une bouffée d’oxygène folk » , « instrumentation originale », « esthétique soignée », « album aussi raffiné qu’élégant »
GUITAR PART MAGAZINE (janv 2017)
« Lion Says [en concert] a régalé [la Maison du Peuple] par la voix envoûtante de Lionel, le guitariste chanteur. (…) cela a été un voyage avec une succession de panoramas variés : le public avide de découvertes musicales a adoré cette diversité. »
LE PROGRES (nov 2017)
« On se laisse emporter par un chant posé et de belles mélodies. A découvrir. »
LE TELEGRAMME (dec 2016)
« Un album entre calme et volupté, tension et volonté. »
L’YONNE REPUBLICAINE (mars 2017)
« Un premier album plein d’une folk à la fois subtile et inspirée un album à la fois très personnel et formidablement rempli des influences de Nick Drake et de Bob Dylan bien entendu, mais aussi des Girls In Hawaii et autres Midlake… » ; « Si la folk actuelle peut parfois paraitre dénuée d’intérêt, cette New Folk imaginée par Lionel Giardina n’en manque pas un seul instant. »
ZICAZINE (nov 2016)
« Toujours très maîtrisé et très plaisant… » ; « Classique mais surtout très agréable… » ; « Échappatoire délicate et anglophile… »
ETAT CRITIQUE (nov 2016)
+ interview fleuve dans le Deblocnot

>>> Revue de presse 2016-17 <<<

RADIO (2016-17)

LION SAYS diffusé sur FERAROCK : playlists et diffusions sur Ballade (11), Radio Béton (37/25e Feraliste septembre, octobre), Radio Coteaux (32), Fréquence Mutine (29/27e Feraliste octobre), Sol FM
+ Diffusé sur Radio Campus Brest (Martyrdom en playlist)
+ interviews et musique live sur SOL FM (Lyon), Radio B (Bourg-en-Bresse), Canal B (Rennes), Radio Mega (Valence), Les Enfants du Rhône (Lyon)…
+ interviews et diffusion en web radios : Radio Béton, Les Enfants du Rhône…

BIO

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Freddy rhodes - reframed - BW

Originaire de Rennes, se frottant à la guitare et au chant depuis l’enfance, c’est au lycée dans les années 90 que Lionel Giardina voit se dessiner sans trop s’en rendre compte deux éléments clés de sa trajectoire. La musique bien sûr : les reprises 70s avec des copains pas manchots obligent le guitariste essentiellement autodidacte à se mettre au niveau, lui donnent aussi l’opportunité de s’imposer naturellement comme chanteur. Et puis la langue anglaise, qui – avant de devenir son métier, le conduit à vivre une période fondatrice lorsqu’il habite et travaille pour un moment du côté de Sheffield. Durant la douzaine d’années passées ensuite en région parisienne, laissant derrière lui le groupe rennais Aside Beside monté à son retour (et un album bien accueilli par la chapelle prog-rock sorti en 2002), il collabore sur scène avec Moonman au milieu des années 2000, puis lance en 2011 le projet rock Two The West, toujours avec son complice et ami d’enfance Fred Woff, ingé son et féru de vieux claviers. L’aventure tourne court, l’un repart à Rennes, l’autre va s’installer à Lyon avec femme et enfants.
Mais le lien n’est pas rompu, et lorsque Lionel fait écouter à Fred les titres nés à la guitare folk sur le bord de son lit, et enregistrés avec les moyens du bord, il lui dit simplement « continue, je peux t’aider ». Quelques sessions plus tard, le projet Lion Says est né, aboutissant naturellement à la sortie de son premier album New Folk fin 2016, plutôt bien accueilli.
De nouvelles rencontres lyonnaises permettent à Lionel de constituer un groupe pour défendre cet album en live, le stimulant pour donner une suite à l’aventure. Ne cessant jamais vraiment longtemps d’écrire, nombre de chansons du 2e album naissent sur cette période de tournée. Devoir inclure des reprises pour ‘muscler’ un set peut-être un peu trop posé, regagner punch, groove et variété de paysages l’incitent naturellement à montrer l’autre côté (« Other Side ») plus rock de Lion Says, à insuffler de la dynamique. Au charme de la simplicité et de la sincérité de “New Folk” (le 1er album) viendront de belle manière s’ajouter sur le nouvel opus richesse des cordes ou du lap steel, batterie au son « rond, chaud et singulier », ainsi qu’un gros travail de couleurs et de strates avec les voix : en somme, de quoi embrasser une plus grande palette de nuances et de sentiments.
On entend des cloches au début de l’album. Ce sont celles d’un village des Pyrénées où Lionel passait un été auprès d’une amie traversant une période difficile. C’est auprès d’elle et pour elle qu’il a écrit Through The Storm qui part de son histoire : celle d’une femme quittée par le père de ses enfants. Si la chanson se fait proche comme l’ami choqué inspiré par celle qui affronte la tempête, Giardina lui donne la distance qu’il faut, se mettant parfois à la place de celui qui s’est enfui (acteur dans la vie d’où les références à Shakespeare), préférant imaginer sa culpabilité et ses doutes que se poser simplement en juge, cherchant toujours à aller vers quelque chose de plus universel, imaginant en l’espèce une sorte de western appuyé par une belle guitare slide. L’histoire est ordinaire et triste mais on peut en faire quelque chose de beau : voilà ce qui semble souvent guider Lion Says.
Si les inspirations peuvent être sombres, c’est toujours dans un réflexe salvateur : la révolte d’un Somehow écrit après les attentats de Paris et s’adressant à un Dieu « intérieur, intemporel, qui peut suffire » alors qu’il affirme « religion is the crime », la nécessité de l’oubli pour être parfois heureux malgré le poids du monde et les responsabilités de l’adulte, porté ici par un Gimme A Party illustrant bien l’envie de dynamique évoquée plus haut. Changing Tune se laisse même aller à la simplicité d’une sorte de surf sur les mots : quoi de mal à simplement se faire du bien avec la musique ? Quitte à opter délibérément pour un anglais afro-américain sur un Mamas que Giardina qualifie volontiers de « chanson sous la douche », avec ses inspirations un peu gospel et ses percus wilsonniennes. Bien sûr tout n’est pas toujours si simple, si léger. Par exemple, Once Again est une mise en garde pleine de tendresse à un ami qui sombrait dans l’alcool. Il n’y a pas de destin et chacun peut choisir, mais les pièges sont nombreux. A Thousand Likes évoque ainsi la place prise par les réseaux sociaux (si importants pour les artistes) : une dérive à la première personne vers une sorte de schizophrénie, occasion tout de même pour Lionel et ses complices de s’amuser « comme des fous » de son propre aveu, partant d’une base instrumentale en open tuning vaguement orientale, lumineuse comme un vieux Floyd, se prêtant bien au glissement, aux accidents. En deux parties, sans doute un héritage de sa période prog, tout comme les trois de Sorry Son et ses inédites incursions en français sous influence Gainsbourg, qui un peu plus tard traduit quant à lui la culpabilité du père, désolé de n’être pas assez là pour ses fils à cause du temps qu’il passe dans sa bulle musicale. Non tout n’est pas si simple. Quel monde offrir à ses enfants ? Mad Chandeliers évoque avec pessimisme le sombre destin de la planète, tel un bus en feu dans lequel on continuerait de faire la fête comme si de rien n’était (« Let’s have fun inside / The burning bus »). Avec l’angoisse écologique et l’inquiétude d’un horizon bouché, on a besoin d’être rassuré. « Je fais partie du mensonge, mais aide moi à faire semblant » plaide Part Of The Lie. Là c’est le père qui parle, et lorsque c’est le prof, Lionel Giardina écrit Never Let Go en songeant dit-il à deux ou trois collégiens précis, des gamins de Sarcelles, pas vraiment chez eux en France, pas accueillis non plus lorsqu’ils partent « au bled » : pour eux tout sera plus dur, ils devront se battre et s’accrocher. Il n’y a pas de pays de rêve (« the dream country is a joke »).
Et pourtant il y a de l’espoir et de la sérénité au bout de cet album pourvu qu’on arrive, tel le boxeur de Peace At Last, à réconcilier « tous nos plusieurs », le paisible et l’agité, celui qui se résigne et celui qui se révolte, le perdant et le gagnant. Un peu de sérénité malgré la lucidité ? Peut-être est-ce là un des « autres effets secondaires » que cherche à nous procurer Lion Says avec les belles mélodies de son second album…

Jean-Philippe Béraud, Martingale

Label : MONSTRE SONORE
Distribution : PIAS
Promotion : Jean-Philippe Béraud (Martingale)
Edition : Xavier Collin (WTPL)

 

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